Pierre Assouline, né le 17 avril 1953 à Casablanca, est un journaliste, chroniqueur de radio, romancier et biographe français. Ancien responsable du magazine Lire, membre du comité de rédaction de la revue L'Histoire et membre de l'académie Goncourt depuis 2012, il a notamment écrit les biographies de Marcel Dassault, Georges Simenon, Gaston Gallimard, Jean Jardin, Daniel-Henry Kahnweiler, Albert Londres ou encore Hergé. Il est l'auteur de milliers d'articles et de chroniques radio. Fils de Marcel Assouline, directeur des sociétés, et de Monique Zerbib, Pierre Assouline passe sa prime enfance à Casablanca puis rejoint la France et suit des études secondaires au cours Fidès et au lycée Janson-de-Sailly à Paris. Il fait ses études supérieures à l'université de Nanterre et à l'École des langues orientales, puis devient journaliste. Il travaille d'abord pour des agences (Apei, Asa Press, Fotolib) avant d'entrer aux services Étranger du Quotidien de Paris (1976-1978) puis de France-Soir (1979-1983), tout en enseignant au Centre de formation et de perfectionnement des journalistes (CFPJ) et en collaborant à la revue L'Histoire (1979). À partir des années 1980, il se rapproche du milieu littéraire, devenant conseiller littéraire des éditions Balland (1984-1986) et écrivant plusieurs livres sur l'histoire culturelle récente, à commencer par une biographie de Gaston Gallimard (1984). Il entre comme rédacteur au magazine Lire en 1985 et y devient directeur de la rédaction en 1993. Il travaille aussi à la radio, sur France Inter (1986-1990), RTL (1990-1999), ponctuellement sur France Culture, est chroniqueur au Monde, critique pour Le Nouvel Observateur, et membre du comité de rédaction du mensuel L'Histoire. Il est chargé de conférence à l'Institut d'études politiques de Paris, pour le cours de lecture/écriture en première année et à l'école de journalisme de cet institut. Il intègre l'académie Goncourt le 11 janvier 2012 pour y siéger en tant que juré au couvert de Françoise Mallet-Joris. Il est membre du «comité culturel» de la maison de vente Artcurial, du Cercle de l'Union interalliée. C'est par son travail de lobbying auprès des conseillers du maire de Paris que la rue Sébastien-Bottin prend le nom de rue Gaston-Gallimard. Le 24 octobre 1996, Calixthe Beyala obtient le grand prix du roman de l'Académie française pour son livre Les Honneurs perdus, paru en août 1996 chez Albin Michel. Dans la revue littéraire Lire, Pierre Assouline prétend avoir identifié des emprunts au livre de Ben Okri, La Route de la faim. Après une étude de texte comparative, les éditeurs de Ben Okri et de Calixthe Beyala rejettent l'accusation de Pierre Assouline par un communiqué commun à la presse. Face à l'insistance de Pierre Assouline, Calixthe Beyala lui répond sur un ton ironique dans Le Figaro, avec un texte intitulé: «Moi Calixthe Beyala la plagiaire!». De nombreuses personnalités de l'Académie française montent au créneau, apportant leur soutien à l'écrivain en jugeant qu'il «s'agissait d'un ouvrage ancien» et que «tout le monde a plagié», de Corneille à Stendhal. ... Source: Article "Pierre Assouline" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.