Que faire d’une mémoire trop lourde à porter ? L’enfouir, l’assumer, la transmettre ? Dans Générations guerre d’Algérie - Le poids de la mémoire, Dominique, pied-noir, née à Alger en 1953, raconte pourquoi, malgré la douleur, elle a écrit un livre pour ses petites filles dont Jeanne, 16 ans, présente à ses côtés. À 15 ans, Ilyess a lui, au contraire, hérité de toute l’histoire de l’Algérie par son père M’Hamed, né en Algérie et arrivé à Paris en 1968. Enfin, Léo, 15 ans, accompagne son grand-oncle, Jean-François qui a lui mis des décennies avant de partager les deux périodes de son service militaire en Algérie, l’une heureuse, en tant qu’instituteur, l’autre désastreuse en tant qu’agent du maintien de l’ordre à Alger. Jeanne, Ilyess et Léo découvrent ces récits de vie complémentaires et posent leur regard sur la question de la transmission, notamment dans le cadre scolaire.