Avant la projection de L'Angoisse du gardien de but au moment du penalty, Wim Wenders revient sur sa carrière, notamment sur les films présentés dans le cadre de son hommage à la Cinémathèque et sur sa vision du cinéma aujourd'hui. En octobre 1988, Wim Wenders accepte d'être, le temps d'un numéro spécial, le rédacteur en chef des Cahiers du cinéma. Il dit à propos de L'Angoisse du gardien de but au moment du penalty : « [le film] doit beaucoup à Hitchcock, plus qu'aucun de mes autres films, sans doute parce que le roman de Peter [Handke] s'en inspirait déjà. Dans un plan où Bloch se réveille et voit sa veste sur une chaise, j'ai utilisé la même technique que Hitchcock pour le célèbre plan de la tour dans Vertigo : un travelling avant combiné à un zoom arrière. Quant à la vieille dame qui observe Bloch dans l'autobus, elle sortait directement d'Une femme disparaît. » (Les Cahiers du cinéma, numéro spécial 400, 1988.)