En 1919, alors qu’après quatre années d’une guerre impitoyable, la paix est enfin revenue, à la pègre classique s’ajoute désormais une nouvelle catégorie de délinquance, celle des anciens héros de guerre qui ont du mal à revenir à la vie civile, souvent décevante pour eux. Deux hommes, dont un boiteux, vole un avion de l’armée, avec lequel ils lancent des « bulles puantes » géantes sur le Sénat et la Chambre des députés, et des grenades sur l’Élysée où se trouvent le Président de la République et le Premier ministre 8. Ce n’est là que le début d’une campagne d’actes gratuits et absurdes. La banque Ribaud-Duval est attaquée par des hommes, dont un boiteux, qui brûle les billets et blesse d’une balle Ribaud-Duval qui voulait intervenir. Un drapeau de pirate est dressé sur cathédrale Notre-Dame. Le fils de Ribaud-Duval, Maxime, est enlevé dans un cabaret par des hommes, dont un boiteux. Ils exigent que son père tue tous ses chevaux de course. Il refuse. Un boiteux est retrouvé mort, une balle dans la tempe. C’est bien le boiteux qui a participé à toutes ses actions. Ribaud-Duval, qui a reçu une des oreilles de son fils, fait abattre ses chevaux. Son fils réapparaît, dans le cabaret où il a été enlevé, alors que Pujol y enquête en cachette. Valentin pense que Maxime en sait plus qu’il n’en dit. Pujol lui apprends que le boiteux, qui a été identifié, faisait souvent la bringue avec Maxime Ribaud-Duval…