Une pauvre femme, Mme Gumley, vient voir le brocanteur Arthur Castle pour lui vendre une vieille bouteille. Arthur, par bonté d'âme, achète la bouteille, mais Mme Gumley avant de quitter le magasin lui révèle qu'elle l'avait trouvée dans une poubelle à proximité et qu'elle n'a aucune valeur. Arrive Edna Castle, qui reproche à son époux cet achat superflu, d'autant plus que le couple est dans une situation pécuniaire difficile. Soudain un génie sort de la bouteille, et leur annonce qu'il a la possibilité d'exaucer quatre de leur vœux. Interloqué, Arthur décide en premier lieu de faire réparer la vitre d'un meuble qu'il a accidentellement brisée. Voyant que le génie l'a exaucé, il décide de formuler des vœux plus ambitieux, malgré la mise en garde de son épouse. Arthur va apprendre à ses dépens qu'énoncer correctement des vœux implique parfois de se retrouver dans une situation à laquelle on n'est pas préparé : tel est le cas pour son deuxième vœu, lorsqu'il demande l'obtention d'un million de dollars en numéraire (survient un agent de l’administration fiscale qui lui demande de payer 900 000 dollars d'impôts), puis de son troisième souhait, devenir le dictateur d'un grand pays occidental (il se retrouve alors dans la peau d'Adolf Hitler, terré dans son bunker, en avril 1945). Le quatrième souhait lui permet fort heureusement de revenir à la situation initiale. Ceci étant, un changement majeur est intervenu dans le psychisme d'Arthur Castle : il se dit que sa vie n'est pas si misérable que cela, et qu'elle vaut la peine d'être vécue comme elle est.