Pour gagner du temps ou de l'argent, les fabricants commercialisent des produits souvent mal conçus, inachevé. Les acheteurs serviront de cobayes, de beta-testeur. Dans l'automobile, l'électroménager ou le high-tech, les défauts sont la rançon de la course à la cupidité sous couvert d'innovation. Tous les clients peuvent en être victimes, mais lorsque les produits défectueux ne constituent pas une menace pour leur vie, les chances d'obtenir réparation sont minces. Sauf aux États-Unis, où les défauts sont traqués par une armada d'avocats. Pourtant c'est le premier pays à fabriquer des cochonneries. Les lois fédérales les a dotés d'une arme redoutable : la Class Action. De grandes marques ont ainsi dû verser des millions de dollars à leurs clients. Si aux États-Unis le client pourrait être un roi, en France, il n'est qu'un pigeon qui a le droit de payer.